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La mare aux Hippopotames de Bala

La réserve de biosphère de la mare aux hippopotames appartient au climat tropical de type soudanien avec une pluviométrie annuelle variant entre 900 et 1000mm.

Le réseau hydrographique de la réserve est caractérisé par trois unités hydrographiques, tous affluents du Mouhoun qui sont : le Wolo au sud ; le Tinamou au centre dont la partie centrale est constituée par le grand bassin abritant la mare ; la Leyessa. La mare est une étendue d’eau d’environ 2,600 km de long et 700 m de large. Sa superficie varie de 140 à 650 ha respectivement en période d’étiage et de crues pour une profondeur de 3 m à 5m.  Les crues de la Mare sont fortement dépendantes du Mouhoun : « système de vases communicantes ».  La mare héberge au moins 16 espèces fauniques dont les hippopotames sont les plus remarquables et 43 espèces de poissons.  La réserve de biosphère de Bala (Mare aux hippopotames) est située à une soixantaine de kilomètres au Nord-est de Bobo-Dioulasso à cheval sur les Départements de Satiri et de Padéma. Elle est entourée de dix villages auxquels sont rattachés plusieurs gros hameaux de culture pour une population totale estimée à 40 000 habitants.  

La végétation aquatique et celle des zones d’inondations se composent d’espèces flottantes (Prapia stratioides, Eschornia matans azola, Neptunia, Ipomea sp.), d’un fourré dense composé de Ficus congensis, Canthium cornelia… et d’une formation herbacée dense composée de Vetiveria nigratana, Hyparrhenia rufa… 

Le reste de la réserve comprend 1 756 ha de forêt galerie et 11 000 ha de savane boisée. Les forêts galeries sont composées d’espèces telles que le Berlinia grandiflora, le Vitex doniani etc. Un boisement de forêt dense sèche (4920 ha) se développe dans le prolongement de la mare sur une zone alluvionnaire irriguée par plusieurs petits marigots. La spécificité de la formation s’affirme par la présence d’espèces de la zone guinéenne ou sud soudanienne.

La guinguette une attraction captivante

La foret de Dindéresso a été classée (déclarée aire protégée) le 27 février 1936 avec 7000ha et couvre actuellement une superficie de 8500ha. Elle favorise la protection des ressources naturelles, notamment la végétation et le cours d’eau qui alimente la ville de Bobo Dioulasso.

la Gare ferroviaire de Bobo Dioulasso
La mythique mosquée de Dioulasso

C’est la plus vieille mosquée de Bobo-Dioulasso construite vers 1880 par Sakidi Sanou à l’aide de toute la population musulmane et non musulmane. Il semblerait que Sakidi Sanou et Samory Touré aurait fait la même école coranique à Djenné au Mali. Ce qui expliquerait, que la ville de Sya ait été épargnée par Samory Touré.

Elle est construite en terre battue avec une toiture en bois couvert de terre. L’intérieur de la mosquée comprend neuf rangées pouvant contenir 45 personnes par rangée. La mosquée peut contenir au total 450 fidèles. Comme toutes les mosquées, celle de Dioulassoba possède un mimbar ou place de l’imam et une autre partie pour les objets perdus. L’extérieur est constitué de 2 grands minarets de 5 niveaux et de 4 niveaux et de 57 petits minarets.

Les chuttes d'eau de Banflagoue
Dafra site sacré protecteur de la belle cité de SYA

Le Dafra est une mare située à l’extrémité de la ville de Bobo Dioulasso, contenant des silures sacrées. Il s’agit d’une rivière qui coule en bas d’une falaise rocheuse. L’intérieur de Dafra laisse apercevoir une falaise haute de plusieurs mètres couverte d’une végétation dense. 

La fréquentation de Dafra par les seconds a fait progressivement de la rivière et des silures un lieu de culte où ils font actuellement des sacrifices. Un véritable lieu de détente, de culte et de sollicitations diverses qui est actuellement confronté à un problème de salubrité dû aux plumes et au sang des sacrifices.

La princesse Guimbi Ouattara

Née vers 1836 à Bobo-Dioulasso (Burkina-Faso), fille et sœur de roi, la princesse Guimbi OUATTARA fut mariée à 15 ans. Le refus de perdre son indépendance lui a valu d’être battue par son mari. Elle conserva à vie une grande scarification sur le front. A Bobo-Dioulasso, elle jouissait d’une grande considération. Elle possédait des esclaves et entretenait quelques guerriers en armes dont elle louait les services, ce qui lui procurait de confortables revenus. Elle habitait un groupe de maisons dans la partie dioula du village sur la rive droite du ruisseau. Femme au grand cœur, elle accueillit et protégea les explorateurs européens de passage à Bobo-Dioulasso, s’opposant parfois à ses compatriotes. BINGER fut le premier « Blanc » qu’elle rencontra en 1888. Lors de sa grande exploration, il arriva malade et à bout de forces à Bobo-Dioulasso. Guimbi s’avança vers lui et se tournant vers la population, dit : “Je sais, ce blanc n’est pas un ennemi, je le garantis, j’en ai entendu parler à trois jours de marche d’ici. Il est de nos amis, d’ailleurs, je le prends sous ma protection.” Binger put entrer dans la ville sans être inquiété, mais il s’en fallu de peu. Elle lui prodigua tous ses soins pendant plusieurs jours et le remit sur pied.

Quelques années plus tard, en 1890, alors qu’il effectuait une mission auprès du roi du mossi à Ouagadougou, sur ordre du capitaine « QUIQUANDON », le docteur CROZAT fut merveilleusement reçu par la princesse Guimbi du 10 au 16 août 1890.   

Le commandant Parfait-Louis MONTEIL, lors de son expédition de Saint-Louis à Tripoli, du 9 au 14 mars 1891 fut accueilli à bras ouverts, hébergé et nourri par la princesse Guimbi. Dans ses mémoires, il relata : ” C’est tôt fait que nous installer. L’accueil de l’aimable hôtesse devient du transport, lorsque, dans la journée, je lui fais, en mon nom et celui de mes amis, des cadeaux royaux.  Elle est partout à la fois, se jette à ma tête, dans mes jambes, entre dans ma case à tout propos  pour s’enquérir si je n’ai besoin de rien, me fait apporter du lait, du beurre, des œufs, des poulets, des boeufs, etc.” Il quitta Guimbi, ainsi que sa petite fille alors âgée de 6 ans, qui lui avait trouvé un guide, son neveu.  

BINGER lui fit attribuer annuellement, sur le budget de la Côte d’Ivoire, une petite somme en souvenir de son accueil. Sur instruction du Ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication Mahamoudou OUEDRAOGO, le mausolée commémoratif a été érigé sur sa tombe dans le quartier Konbougou de Bobo-Dioulasso.

Tiéfo Amoro l’intrépide guerrier de Noumoudara

TIEFO Amoro née en 1897 a succédé à Kologoba OUATTARA à la tête du pays Tiéfo. Il s’est opposé à la pénétration coloniale en refusant de recevoir Binger lors de son passage à Noumoudara en avril 1888. Mais son nom rappelle surtout la bataille de Noumoudara contre Samory Touré en 1897. Cela a été la dernière victoire de Samory puisqu’il a été arrêté par le colonisateur juste après cette bataille. Tiéfo Amoro a combattu cet homme et ses sofas à Noumoudara. Il est mort les armes à la main, pour l’honneur de sa patrie. Une place lui est dédiée à Bobo Dioulasso. C’est en face de la gare ferroviaire. 

Village de Koumi : une architecture traditionnelle particulière

Les cases du village sont en terre et possèdent un étage qui ne couvre pas toute la surface du rez-de-chaussée. Les pièces du bas sont habitées par les femmes, tandis que celles du haut sont le domaine des hommes. On peut y monter soit par un escalier extérieur, soit depuis l’intérieur, par une échelle faite d’un tronc d’arbre le long duquel on a taillé des marches et dont la partie supérieure se termine en fourche. 

Derrière le village, l’on trouve ici et là des abris souterrains (une quarantaine) dans lesquels les femmes font de la vannerie. Consolidée par des branches, l’entrée de ces abris donne sur une pièce circulaire de belle taille (3 à 4 m de diamètre).  

Au regard de l’architecture traditionnelle particulière et de la richesse touristique du village, l’Office National du Tourisme Burkinabé en partenariat avec le Grand-Duché de Luxembourg ont réalisé en 2001 le village touristique. 

Village perché de KORO une merveille de dame nature

Perché sur une colline rocailleuse avec une vue panoramique, le village de Koro est situé dans la commune de Bobo-Dioulasso à une dizaine de kilomètres de la ville.                 Le site éco-touristique de Koro repose sur le village traditionnel de Koro. Il est composé de 03 grands quartiers : le quartier des agriculteurs, le quartier des forgerons dont les femmes sont des potières et celui des dioulas. Le village donne à voir, ses belles chutes d’eau situées en plein cœur d’une forêt galerie et le jardin botanique et pédagogique réalisé par des ressortissants du village mettant en exergue plusieurs espèces (espèces médicinales, espaces à fruits, espaces à fruits exotiques, espaces de la tradition africaine…). Koro est accessible par la route nationale N°1 sur l’axe Bobo-Dioulasso-Ouagadougou sur la bifurcation à droite après 15km environ de route. Arrivé à Koro, continuer sur la même piste et parcourir environ 3km avant d’arriver sur le site. A partir de Ouagadougou, prendre la route nationale N°1 sur l’axe Ouagadougou Bobo. A 15km de Bobo-Dioulasso, prendre la bifurcation à gauche.

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